vendredi 26 septembre 2014

[ME] - Be happy and sad at the same time ?


triste et heureuse en même temps.
Comment est-ce possible ?
Je ne demande pas si c'est possible car ça l'est mais...
Comment est-ce possible ?

Voilà j'avais un rendez vous, j'en avais parlé vaguement, ce n'était pas un rendez vous comme un rencard ou une visite chez l'orthodontiste.

Non. Une rendez vous plus important, plus impressionnant, qu'on attend avec impatience mais inquiétude.

Un rendez vous une réponse à la clé.
J'avais rendez-vous avec mon chirurgien.

ma question : Vais-je pouvoir remonter à cheval ?
Je savais évidemment que oui, mais est ce que je pouvais remonter maintenant ou fallait-il que j'attende plus ?
Cette question me trottait dans la tête depuis un petit moment. J'essayais de ne m'attendre à rien, je ne réfléchissait pas trop au sujet, je ne voulais pas avoir de faux espoirs ni de pensées sombres. Donc je préférais ne pas trop y penser.

Revenons en arrière, au 20 août 2013, ce jour là je me suis fracturée le col du fémur, en tombant de cheval. Non je ne m'apprêtais pas à sauter un triple d'1m60. Non je ne me suis pas fais embarquée dans une course folle et éclatée face contre terre. Non, non et non.

Je suis tombée au pas. et non je ne suis pas une débutante.
Je suis tombée au pas, lors d'une balade. Oui, je fais du CSO, non ce n'est pas en sautant un obstacle que je me suis fracturée le fémur. C'était durant une balade. C'était une chute bête, la jument que je montais (du joli nom de Surprise, oh ! la belle surprise) c'est coincée le pied dans une rigole en béton, elle a voulu continuer de marcher, mais n'a pas pu. Je suis tombée, ma tête fémorale s'est cassée.

au revoir ! fin de l'histo...

Et non ! Ça ne faisait que commencer, il m'a fallut plus de 6 mois pour pouvoir remarcher de nouveau.

Comme ça, ça ne fait qu'une ligne ça parait rapide mais c'était : les piqûres, les prises de sang, la kiné, le fauteuil roulant, les béquilles...

bref, me voilà maintenant coincée entre deux sentiments
La réponse a été oui mais - car oui il faut croire qu'il y a toujours un mais - j'ai un risque. un risque de me casser le fémur. car lorsque je me suis fait opérer, mon chirurgien m'a placé trois vis dans la jambe. les vis étant plus solides que mon os si je tombe, les vis risquent de casser mon fémur.

Donc heureuse de pouvoir remonter mais triste d'avoir toujours ce risque permanent sur les épaules.
Je n'ose même pas espérer tout le désespoir que ça m'apporterais si je me fracturais de nouveau un os.

Mais comment mener une vie sans risques ? Les risques sont toujours à nos côtés : en traversant la rue on risque des accidents, chez soi on risque des cambriolages, à la mer on risque de se prendre des vagues...
Que ces risques soit importants ou non, ils sont toujours présents.














Sur ces bonnes paroles je vous laisse, Une fille bavarde (entre deux sentiments)
♥LOVE♥ 

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